Les membres du projet METI (Messaging Extra Terrestrial Intelligence) souhaitent dès 2018 envoyer des messages en direction d’autres mondes, dans l’espoir d’être entendus par de potentielles civilisations extraterrestres.
Cela n’a échappé à personne : aucun contact n’a été établi jusqu’à présent avec une civilisation extraterrestre. Ce n’est pourtant pas faute d’avoir essayé par le passé : en 1974, le message d’Arecibo a par exemple été émis par radio en direction du Grand Amas d’Hercule. Problème, celui-ci est situé à près de 22 000 années-lumière. Ce n’est donc pas demain la veille qu’il atteindra sa destination. Quant à une éventuelle réponse, elle mettra des dizaines de milliers d’années à nous parvenir.
Des objets physiques ont également été envoyés. En 1972 et 1973, les sondes Pioneer 10 et 11 ont été lancées dans l’espace avec à leur bord la plaque de Pioneer. Quelques années plus tard, en 1977, les deux sondes spatiales Voyager ont elles aussi été propulsées dans le cosmos. Cette fois, c’est un disque qui été mis à l’intérieur avec une sélection de sons et d’images venant de la Terre. Mais là aussi, elles mettront des dizaines de milliers d’années avant d’approcher une autre étoile.
On le voit bien : l’immensité du gouffre intersidéral qui nous sépare d’une potentielle civilisation extraterrestre rend impossible la moindre prise de contact. Comment, en effet, se faire entendre d’une autre forme de vie évoluée si celle-ci se trouve au fin fond de l’univers ? Comment, en outre, faire en sorte que le message puisse être compris par une espèce qui pourrait être radicalement différente de la nôtre ? Ces questions ne cessent de nourrir la discussion des passionnés et des spécialistes.
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