Sur fond de constellation de satellites en orbite, l’exploitation du « GPS européen » démarre avec une optimisation escomptée en 2020. Il faut animer un écosystème de services autour.
Il a fallu du temps pour que Galileo prenne ses marques. Mais une étape importante vient d’être franchie : l’exploitation du système européen de navigation par satellite vient de démarrer.
Actuellement composée de 18 satellites en orbite, la constellation Galileo devrait en disposer de 30 d’ici à 2020. Echéance à laquelle le dispositif a vocation à se montrer pleinement opérationnel pour « une qualité optimale ».
Fruit d’une collaboration entre la Commission européenne, l’Agence du GNSS européen (GSA) pour gérer le système de gestion de navigation par satellite et l’Agence spatiale européenne (ESA), le projet avait démarré en 2005 et on imaginait un début d’exploitation dès 2008.
Mais de multiples tergiversations en termes de gouvernance du projet, de développements technologiques (qui fait quoi pour concevoir ce projet ?) et de budget (qui finance quoi ?) a fortement ralenti le process en production. Ce qui a abouti à un certain retard de déploiement des satellites dans l’espace et de l’infrastructure de supervision au sol.
En savoir plus sur http://www.itespresso.fr/galileo-europe-navigation-satellite-144686.html#cvxvHkdprHA4SXcF.99